La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Cheikh El Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel, de nombreux responsables gouvernementaux et des membres du corps diplomatique accrédités à Nouakchott.
Dans un discours prononcé pour la circonstance, Ghazouani a mis en évidence un contexte sahélien marqué par de multiples défis (crises sécuritaires, socioéconomiques…) et lancé «un appel à la communauté internationale, pour davantage d’engagement au profit du G5 Sahel».
Les pays du G5 Sahel sont le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, le Mali s’étant retiré de ce groupement.
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L’initiative Alliance Sahel (AS) a pour objectif «d’apporter une réponse plus collective aux défis de la région du Sahel, en rassemblant les actions menées par les Etats du G5 Sahel et des partenaires internationaux. Il s’agit de proposer, à l’échelle régionale, une action cohérente qui implique l’ensemble des acteurs intervenant sur les questions sécuritaires, politiques et de développement».
La rencontre de Nouakchott apparait comme une étape importante pour traduire en actions toutes les recommandations relatives à la sécurité et au développement, identifiées comme défis, avec comme référentiel le plan décennal 2023-2033 du G5 Sahel.