Niger: ce qu’attendent les citoyens des Assises nationales pour la refondation

Général de Brigade Abdourahamane Tiani, chef d’État, posant lors de l'ouverture des Assises nationales pour la refondation.

Le 18/02/2025 à 15h14

VidéoLes Assises nationales pour la refondation ont démarré en fin de semaine dernière et se déroulent durant cinq jours à Niamey avec la représentation des couches socioprofessionnelles du Niger, pour poser les jalons d’une stabilité politique pérenne.

C’est parti pour cinq jours de travaux dans le cadre de cet événement qui s’inscrira désormais dans les annales de l’histoire du Niger. Définir la durée de la transition militaire en cours depuis juillet 2023, et les principes fondamentaux auxquels elle doit se soumettre à l’avenir, tels sont objectifs visés par les Assises dites de refondation nationale qui enregistre la participation de plus de 600 représentants des diverses couches socio-professionnelles, appelés à poser les jalons pour un Niger fort, juste et prospère.

«Dans chaque parole prononcée, dans chaque acte posé, vous devez avoir à l’esprit les sacrifices consenties par notre peuple et ses attentes légitimes dans un nouveau départ, afin que cette fois nous posions véritablement les bases inébranlables d’un avenir meilleur de stabilité politique et de progrès économique et social pour tous», a souligné le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, chef d’État s’adressant aux participants des assises.

Cette rencontre nationale suscite beaucoup d’attentes et d’espoirs. «Il faut que nous regardions dans la même direction, laissons nos divergences de côté pour placer le Niger au centre de nos intérêts. Et que la pays puisse émerger», explique Mohamed Elkebir, citoyen nigérien.

«Beaucoup d’espoir sont placés dans ces Assises pour poser les balises de ce que sera le Niger de demain. Ces rencontres doivent nous servir en nous inspirant de toutes les erreurs que nous avons commises dans le passé pour mieux formuler le devenir du Niger de demain», ajoute Alafi Souleymane, citoyen nigérien.


Par Aboubacar Sarki (Niamey, correspondance)
Le 18/02/2025 à 15h14