Cinq pays figurent dans l’agenda de la première tournée africaine de Luis Inacio Lula Da Silva, le président brésilien, prévue dans quelques mois. Ses conseillers sont à pied d’œuvre pour en définir le meilleur contour.
Il y aurait d’abord, au menu de cette première visite sur le continent depuis sa dernière élection, les pays lusophones notamment l’Angola et le Mozambique, selon Africa Intelligence qui met l’information au conditionnel. Ensuite, y figurerait l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Sénégal. Cinq pays donc pour renforcer la coopération sud-sud si cher à son principal conseiller pour cette question, en l’occurrence Celso Amorim, qui fut son ministre des Relations extérieures (2003-2010) et le ministre de la Défense (2011-2015) de Dilma Rousseff.
Il convient de rappeler qu’Amorim était à l’origine du renforcement de la coopération sud-sud du Brésil avec l’Amérique latine et l’Afrique et du rapprochement d’une part avec le groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) et d’autre part, avec la Communauté des pays de langue portugaise.
Alors que son prédécesseur, Bolsonaro, s’était détourné du continent noir pour des raisons liées aux idéologies suprémacistes des blancs, Lula, quant à lui, veut dynamiser la coopération avec le continent sur les plans diplomatique et économique. Ainsi, les ambassades du Brésil au Libéria et au Sierra Leone devrait être réouverte, après leur fermeture par Bolsonario.
Il faut rappeler que lors de sa première présidence, il avait initié l’ouverture de 19 ambassades du Brésil sur le continent. De même, sur le plan économique, les échanges entre le Brésil et l’Afrique était passé du simple au septuple, de 4 milliards de dollars en 2000 à quelque 28 milliards de dollars en 2012. Alors que sous l’ère Bolsonario, ils ont été ramenés à 15,9 milliards seulement.