«Nous avons confiance en votre leadership. Nous serons toujours avec vous tant que vous continuez à diriger. Pour et au nom du partie, nous vous investissons», a déclaré Mulbah Morlu, qui préside le parti au pouvoir, le Congress for Democratic Change (CDC).
Devant la foule, George Weah a ensuite pris la parole et vanté son bilan des cinq dernières années.
Weah, seul Ballon d’or africain à ce jour, reconverti en politique après la fin de sa carrière de footballeur, a déclaré sa candidature pour un deuxième mandat consécutif il y a cinq jours.
MWeah, 56 ans, a promis lundi lors de son discours annuel sur la situation du pays un second «mandat riche d’opportunités, un mandat pour la transformation, un mandat pour le développement», mais aussi pour «la consolidation» des acquis.
Sa victoire en 2017 a suscité d’immenses espoirs dans un pays ravagé par des années de guerres civiles et le virus Ebola. Le pays d’environ cinq millions d’habitants se remettait à grand-peine quand il a été éprouvé par la pandémie de Covid-19 puis par les conséquences de la guerre en Ukraine.
Ses détracteurs reprochent à Weah de n’avoir tenu que très peu de ses promesses. Ils l’accusent d’être déconnecté des réalités de ses concitoyens qui se débattent entre hausse des prix et pénurie de produits comme le carburant et de services de première nécessité, dans l’un des pays les moins développés au monde.