M. Doumbouya, 40 ans, dirige ce pays d’Afrique de l’Ouest d’une main de fer depuis sa prise de pouvoir par un coup d’Etat en 2021.
La semaine dernière, il avait déposé sa candidature, appelée par ses proches depuis des mois, en dépit de sa promesse initiale de rendre le pouvoir à des civils.
Parmi 51 dossiers enregistrés, la Cour suprême a retenu huit autres candidats, pour la plupart peu connus du grand public.
En l’absence dans la liste de ténors comme l’ex-Premier ministre en exil Cellou Dalein Diallo, l’opposition pourra éventuellement compter sur le candidat Faya Lansana Milimono, connu notamment pour ses diatribes contre la junte.
L’annonce s’est déroulée tard dans la soirée lors d’une audience publique tenue au siège de la Cour suprême.
Les recours de plusieurs candidats recalés introduits après la publication de la liste provisoire ont été rejetés par la Cour, qui a estimé qu’ils étaient «non fondés».
Quatre ans après la prise du pouvoir par les militaires, les Guinéens doivent voter le 28 décembre pour élire un nouveau président, dans ce pays parmi les plus pauvres du monde, à l’histoire jalonnée de coups d’Etat et marquée par la violence de régimes autoritaires.
Le scrutin présidentiel, espéré depuis des années par la population et la communauté internationale, doit acter la fin de la transition depuis la prise du pouvoir en septembre 2021 par M. Doumbouya, qui a renversé le président civil Alpha Condé, en fonction depuis plus de 10 ans.




