La 5e édition de la Conférence africaine pour la promotion de la paix s’est tenue du 21 au 23 janvier 2025 au Centre International des Conférences El Mourabitoune de Nouakchott. Ce colloque organisé par le gouvernement mauritanien, en collaboration avec le Forum pour la Paix d’Abu Dhabi, a formulé plusieurs recommandations dans un contexte sahélien marqué par la violence des groupes terroristes qui travestissent le message de l’Islam et plombent le développement des États.
Pour contrer cette violence, le forum a proposé la création d’une plate forme électronique pour les artisans de la paix, des programmes de formation au profit des jeunes et des femmes et la création d’un fonds de réconciliation.
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«Je représente le Maroc en tant que dirigeante d’une association de jeunes, membre de 90 organisations internationales. Le Maroc est connu pour son climat de paix et d’ouverture. Ma présence dans ce forum montre l’attachement du royaume à la paix et à la stabilité dans l’espace musulman avec un Islam ouvert et modéré», explique Khadjouna Lakhlifi.
Pour sa part, Dr Dina Elashry, vice-présidente European Nile University, apprécie «trois jours de réflexion et d’échanges de très haut niveau, qui ont permis d’aborder des questions et enjeux liés à la pratique de la religion dans la paix et la fraternité.»
Enfin, Sérigne Mansour Sy Jamil, fonctionnaire international à la retraite, issu de la grande famille confrérique de la Tijania de Tivaoune fait part de sa satisfaction. «Nous sommes très heureux que le choix du thème de la conférence africaine pour la paix, soit sur la réconciliation dans un espace sahélien dont plusieurs pays sont en proie à la guerre et à la violence, alors que tout cela ne se justifie pas. On doit se mettre autour d’une table et discuter». Pour lui, leaders et forces vives de l’espace islamique devraient s’inspirer de Nelson Mandela lorsqu’il prônait «vérité et réconciliation.»
