«Une tentative de coup d’Etat a été étouffée dans l’œuf par les forces de défense et de sécurité», a déclaré le général Sylvain Ekenge dans un court message à la télévision nationale. «Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais» qui ont «tous été mis hors d’état de nuire, leur chef y compris», a-t-il ajouté.
«Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais» qui ont «tous été mis hors d’état de nuire, leur chef y compris», a-t-il ajouté, en appelant la population à «vaquer librement et tranquillement à ses occupations».
La situation était calme dans la matinée à Kinshasa, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Le porte-parole n’a pas donné plus de détails dans l’immédiat.
Mais son annonce est intervenue après une attaque ayant visé en fin de nuit la résidence du ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, dans le quartier de la Gombe, non loin du «palais de la Nation» qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi.
Il y a eu «une attaque armée» ce matin chez le ministre de l’Économie, avait écrit un peu plus tôt sur X l’ambassadeur de Japon à Kinshasa, Hidetoshi Ogawa. M. Kamerhe «n’a pas été touché (...) Deux policiers et un assaillant sont morts d’après des sources informées», avait-il ajouté.
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L’ambassade de France avait de son côté évoqué des «tirs d’armes automatiques» dans le quartier, en demandant à ses ressortissants d’éviter le secteur.
Le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, a été réélu haut la main dès le premier tour de la présidentielle du 20 décembre, avec plus de 73% des voix, et les partis de son « Union sacrée » ont raflé quelque 90% des sièges de députés nationaux aux législatives organisées le même jour.
Cinq mois après cette réélection de M. Tshisekedi et un mois et demi après la nomination d’une Première ministre, Judith Suminwa, le nouveau gouvernement se fait toujours attendre, tout comme la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Le 23 avril, M. Kamerhe a été désigné candidat de l’«Union sacrée» à la présidence de l’Assemblée nationale, à l’issue de «primaires» organisées par cette plateforme de la majorité présidentielle.
Le pays est par ailleurs confronté dans sa partie Est à une grave crise sécuritaire, avec une rébellion (le M23), soutenue par le Rwanda, qui occupe de vastes pans de territoire de la province du Nord-Kivu.