Exit l’Accord d’Alger, désormais la paix au Mali sera discutée uniquement entre Maliens. A cet effet, le président de la transition, Assimi Goïta a annoncé la création du «Comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale».
Cet organe est chargé «de la préparation et l’organisation de ce dialogue», précise le décret signé par le président de la transition. Il est composé d’un président, d’un vice-président, d’un rapporteur général, d’un rapporteur général adjoint et de membres. Ce comité rendra compte directement au président de la transition.
Le comité «assure également la programmation, la coordination et la supervision des différentes activités du dialogue à l’intérieur du pays et à l’extérieur», assure un décret présidentiel.
Selon certains de nos interlocuteurs, c’est un dialogue qui va rassembler les Maliens autour d’un certain nombres de thématiques comme la paix, la concorde,... Selon Hamidou Doumbia, cette initiative des autorités de la transition est une bonne initiative, mais le dialogue doit avoir lieu dans un climat de sérénité et de sincérité.
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Pour sa part, Issa Diawara estime que ce dialogue devra permettre aux groupes armés, qui vont participer au dialogue, d’expliquer leur choix de porter les armes et de proposer à l’Etat des pistes de sortie de crise.
Une chose est sure, avec ce dialogue inter-malien, les autorités mettent fin à toute intervention ou facilitation extérieure dans les négociations visant à aboutir à un accord de paix au Mali.