En matière de financement des partis politiques, tout était laissé à la discrétion des leaders qui ont toujours endossé la responsabilité d’apporter l²es financements nécessaires.
Cependant, avec l’émergence d’une nouvelle classe politique, un changement de paradigme est en cours, notamment avec un nouveau mode de financement par les militants et par la vente de supports de diverses natures également source de financement. Il faut également compter avec les plateformes de mobile money, en l’occurrence Orange Money et Wave, ou de crowdfunding comme Leetchi ou Koparexpress.
Seulement, ce nouveau système dérange. A la première levée de fonds du parti Pastef d’Ousmane Sonko qui avait réussi à mobiliser plusieurs dizaines de millions de Fcfa en seulement quelques heures, le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué à une heure tardive de la nuit, menaçant ce parti de dissolution car soupçonnant un financement illicite.
Lire aussi : Sénégal: tension politique extrême à une année de la présidentielle
Aujourd’hui, à moins d’une année de la présidentielle, la course à la levée de fonds a démarré. Le parti présidentiel dit miser sur la vente de cartes avec des responsables qui paieront plus chers, Ousmane Sonko a repris le financement par les membres de son parti ce que fait également un autre opposant, Thierno Alassane Sall.