Environ 90 Sénégalais ont déposé leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Toutefois, ce nombre très élevé devrait se réduire considérablement au terme des vérifications des parrainages. Une étape difficile et complexe du processus électoral sénégalais visant à réduire le nombre de postulants. A cette épreuve, il faut ajouter la caution fixée à 30 millions de francs CFA, soit 45.732 euros.
L’opération exige des candidats d’obtenir des parrainages compris entre 0,6 et 0,8% du corps électoral, soit entre 442.31 électeurs et de 58.975 électeurs, en raison d’au moins 2.000 parrains dans au moins 7 régions.
Il y aussi le parrainage par les élus qui exige un minimum de 13 députes de l’Assemblée nationale ou 120 maires.
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Un nombre de parrains que peinent à recueillir certains acteurs majeurs de la scène politique sénégalaise, à l’instar d’Idrissa Seck, arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2019. Victime de doublons, le président du parti Rewmi dispose de 48 heures pour remplacer près de 9.000 parrainages.
Certains pointent du doigt, le système du tirage au sort qui avantage certains au détriment d’autres hommes politiques qui avaient pourtant réussi leurs parrainages et qui ont la malchance de passer l’étape des vérifications après plusieurs partis et coalitions. Ce qui augmente pour eux les risques de doublons. Ceux qui ont des doublons auront 48 heures pour corriger leur fichier avant de se représenter devant l’organisme en charge du contrôle des parrainages.