Parmi ces personnes, figurent Youssef Chahed (ex-chef du gouvernement) et Nadia Akacha (ancienne directrice du cabinet présidentiel), précise une source judiciaire près du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, citée par les médias, notant qu’il s’agit également de hauts responsables de l’Etat, en état de fuite hors du territoire tunisien.
D’après la même source, les enquêtes et investigations sont en cours afin d’identifier le reste des prévenus encore en cavale et, partant, émettre des mandats d’amener internationaux à leur encontre.
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Pour rappel, plusieurs personnes impliquées dans ces deux affaires sont actuellement en état de détention depuis des mois, dont des hommes politiques, anciens ministres et hommes d’affaires.
La Tunisie a connu début février une série d’arrestations d’hommes politiques, de figures de l’opposition, d’activistes de la société civile, de responsables de médias et de syndicalistes, suscitant une vague d’indignation de plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme.
Ces arrestations, dénoncées aux niveaux local et international, ont visé des figures politiques de premier plan du Front du Salut national et sa principale composante, le mouvement Ennahdha.
