Selon les autorités locales, citées par les médias locaux, les migrants ont été expulsés notamment des délégations de Jebeniana et El Amra, suite à plusieurs plaintes des habitants de la région, théâtre d’affrontements réguliers entre migrants et forces de l’ordre.
Selon des sources judiciaires, les localités de Jebeniana et d’El Amra connaissent une atmosphère tendue coïncidant avec la présence d’un grand nombre de migrants irréguliers originaires de pays d’Afrique subsaharienne.
En septembre dernier, quelque 500 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont été expulsés par les forces de sécurité tunisiennes d’une place dans le centre de Sfax après avoir été chassés de leurs logements début juillet.
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Des ONG de la défense des droits de l’Homme ont dénoncé l’escalade des agressions contre les migrants, notamment les expulsions de masse l’année dernière vers une zone frontalière désertique avec la Libye où au moins 27 sont morts et 73 portés disparus.
Un discours prononcé, il y a un an, par le président tunisien Kaïs Saied, a provoqué un tollé au niveau local et international, eu égard aux propos jugés «violents» et «racistes» à l’égard des migrants d’Afrique subsaharienne.
Plusieurs pays africains avaient organisé des opérations de rapatriement de leurs ressortissants en Tunisie, suite à la multiplication d’agressions et de l’hostilité à l’encontre de la communauté subsaharienne sur fond d’un discours officiel qualifié de «raciste»