Un hélicoptère de l’armée malienne s’écrase à Bamako

Le crash de l'hélicoptère de l'armée malienne.

Le 22/04/2023 à 17h10

VidéoUn hélicoptère des forces armées maliennes qui revenait d’une mission anti-jihadiste s’est écrasé samedi dans un quartier résidentiel de la capitale Bamako, ont annoncé l’Etat-major général des armées et une source militaire.

Le crash s’est produit après une embuscade qui a visé samedi une mission de ravitaillement de l’armée malienne dans le nord du pays.

« Aux environs de 13H10, un hélicoptère d’attaque des forces armées maliennes, de retour d’une mission opérationnelle, s’est écrasé dans un quartier résidentiel de Bamako », a indiqué l’Etat-major dans un communiqué.

« Les dispositions sont en cours pour évaluer la situation, porter assistance aux éventuelles victimes et minimiser les éventuels dommages additionnels », ajoute-t-il, sans plus de précision.

Selon une source sous le couvert de l’anonymat, le crash s’est produit dans le quartier de Missabougou. La zone de l’accident a été bouclée, a indiqué à l’AFP un responsable de la police.

« L’appareil revenait de la frontière mauritanienne où elle était intervenue contre des jihadistes », a indiqué à l’AFP une source militaire s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.

L’armée malienne n’a pas fourni d’information sur l’opération qui avait mobilisé l’hélicoptère mais des responsables locaux à Nara (nord) près de la frontière mauritanienne, ont indiqué qu’une attaque s’était produite samedi vers 10H15 (locales et GMT).

« Une mission de ravitaillement des Forces armées maliennes, FAMa, est tombée dans une embuscade juste à une dizaine de kilomètres de Mourdiah sur la route de Nara », a indiqué le gouvernorat de Nara dans un communiqué, précisant ne pas avoir de bilan « pour le moment ».

La semaine dernière, une délégation officielle malienne était tombée dans une embuscade près de la localité de Nara, dans une région en proie aux attaques jihadistes.

L’attaque, revendiquée vendredi par un groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim selon l’acronyme arabe), a coûté la vie au chef de cabinet du colonel Assimi Goïta, président de la transition dominée par les militaires au Mali, et à au moins deux autres personnes.

Le Mali est en proie à la propagation jihadiste et aux violences de toutes sortes depuis le déclenchement de rébellions dans le nord du pays en 2012.

Samedi matin, des jihadistes présumés ont attaqué un camp militaire à Sévaré, dans le centre du pays.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 22/04/2023 à 17h10