Selon l’entourage de Moïse Katumbi, M. Okende s’était rendu mercredi à la Cour constitutionnelle et ses proches n’avaient plus de nouvelles de lui depuis. Selon la même source, il a été retrouvé mort jeudi matin dans sa voiture sur une grande avenue de Kinshasa.
«Le gouvernement a appris avec effroi l’assassinat» de Chérubin Okende, a indiqué sur Twitter le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
«Tout en condamnant cet acte odieux, il a instruit tous les services de sécurité de faire diligence pour une enquête minutieuse afin de faire la lumière sur cet acte inadmissible», a-t-il ajouté.
Cette affaire survient alors que le climat politique est très tendu à l’approche des élections prévues en fin d’année.
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M. Okende, 61 ans, avait démissionné en décembre dernier de son poste de ministre des Transports en même temps que deux autres ministres pro-Katumbi.
Moïse Katumbi venait alors d’annoncer sa candidature à la présidentielle prévue en décembre prochain et le retrait de son parti, «Ensemble pour la République», de la coalition au pouvoir.
Le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, sera candidat à sa réélection.
A ce jour, plus d’une dizaine d’opposants ont annoncé leur intention de se présenter face à lui. Les principaux, dont Moïse Katumbi, considèrent que les instances électorales sont à la solde du pouvoir et préparent des élections biaisées risquant de mener à la fraude et au chaos.