Vidéo. Dak'Art 2018, l’art africain contemporain au service de la liberté

Le360: Malick Maram Ndiaye

Le 09/06/2018 à 10h49, mis à jour le 09/06/2018 à 10h54

Vidéo75 artistes venus de 33 pays ont fait montre de leur créativité à travers des expositions organisées dans divers lieux de Dakar, à l'occasion de la 13e Biennale Dak'Art qui se tenait dans la capitale sénégalaise.

Deux ans après «La cité dans le jour bleu», titre inspiré d’un poème de Léopold Sédar Senghor, la 13e Biennale d'art africain contemporain de Dakar a pris les couleurs de «L’heure rouge» pour rendre hommage à un autre chantre de la Négritude: Aimé Césaire. L'événement, qui s'est déroulé du 3 mai au 2 juin 2018, faisait ainsi référence à la pièce Et les chiens se taisaient, une œuvre de l’écrivain martiniquais qui parle d’émancipation, de liberté et de responsabilité.

Initiée il y a 26 ans, la Biennale Dak'Art est aujourd’hui un événement phare dans l’agenda culturel et artistique de l’Afrique et de sa diaspora. Ce rendez-vous qui a lieu tous les deux ans dans la capitale sénégalaise a fini par attirer des artistes de dimension internationale issus de divers pays.

En plus de l’exposition internationale intitulée «Une nouvelle humanité» et qui a réuni différentes œuvres de 75 artistes de 33 nationalités, Dak'Art 2018 a permis aux hommes de culture d’échanger sur le thème «Art contemporain africain et transformation des cadres intellectuels et normatifs». C’était une occasion pour les organisateurs de capitaliser sur les acquis des précédentes éditions, à savoir: l’implication des artistes des différentes localités du pays, la mise en place d’un partenariat public-privé et une bonne communication autour de l'événement.

A noter que le Rwanda et la Tunisie qui étaient les invités d'honneur de Dak'Art 2018 ont présenté plusieurs de leurs artistes. L’innovation de cette année a été l’ouverture du Pavillon Sénégal qui a permis à une sélection d'artistes de présenter leur travail au public. 

La Biennale de Dakar, c’est aussi une série de manifestations «Off» qui ont permis aux artistes nationaux d’exposer plus de 250 projets. Divers lieux d'exposition ont été aménagés dans tous les différents départements et communes de Dakar, mais aussi à Saint-Louis, la région nord du Sénégal. Une manière de décentraliser et de démocratiser la Biennale tout en lui donnant une dimension festive et populaire.

Par Malick Maram Ndiaye et Moustapha Cisse
Le 09/06/2018 à 10h49, mis à jour le 09/06/2018 à 10h54