Il s'agit d'une plateforme numérique à partir de laquelle les données du secteur pétrolier du pays sont disponibles, comme l'avait demandé l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Ainsi, les Sénégalais pourront facilement connaître la situation exacte des permis de prospection et d'exploitation, mais également leur cartographie exacte et surtout les paiements associés qui ont été réellement effectués auprès du gouvernement sénégalais. C'est en tout cas, cette promesse de transparence que fait la ministre sénégalaise du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima.
"Ce cadastre nous permettra de démocratiser davantage l’accès à l’information dans le secteur. Pour les structures étatiques, il sera un moyen efficace pour la gestion administrative, les autorisations, le suivi des projets pétroliers et gaziers et la promotion des bassins", a-t-elle dit au moment du lancement de la plateforme.
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En attendant de voir que la plateforme tient ces promesses de bonne gouvernance de ce secteur qui a fait couler beaucoup d'encre avant même que la première goutte de pétrole ne soit extraite du sous-sol sénégalais, les ONG montrent une certaine satisfaction.
Outre l'ITIE qui voit une de ses exigences satisfaites, la coalition internationale "Publiez ce que vous payez" applaudit l'initiative, tout en pointant les limites de ce cadastre pétrolier. Pour Demba Seydi, le coordonnateur au Sénégal de cette alliance, cette plateforme offre une certaine photographie de l'Etat actuel des permis, mais elle ne dit pas comment ces derniers ont été attribués.