Sac d'oignons ou de pomme de terre, carton de lait, de produits cosmétiques ou ménagers... Quand c'est lourd ou encombrant, rien ne se déplace sans faire appel aux pousse-pousse dans les marchés du Sénégal connus pour ses allées étroites. Et même en dehors des marchés, ils ne refusent jamais de faire quelques dizaines de mètres de plus pour amener les marchandises jusque dans les voitures garées plus loin, voire dans des domiciles ou boutiques.
C'est le gagne-pain de plusieurs personnes qui comptent sur la seule force de leurs bras. Un métier pratiqué non seulement par des Sénégalais mais aussi par des étrangers.
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Apprécié par les acheteurs pour leur accessibilité et les prix abordables, ils font partie de cet univers où se retrouvent tous les jours les acheteurs et les vendeurs de marchandises.
Seulement, ce n’est pas toujours facile pour ces jeunes qui sont souvent confrontés à l’étroitesse des routes et aux marchands qui étalent leurs produits en pleine rue.
Autre difficulté, la concurrence avec les chauffeurs de taxis "clando". Ces derniers qui ne supportent pas les pousse-pousse les accusant d'être à l'origine de nombreux accidents.
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L’autorité municipale, qui doit réguler ce secteur, se contente de constater et d'encaisser des taxes que paie tout pousse-pousse pour être autorisé à emprunter les rues des villes ou les allées dans les marchés.