Après avoir évincé ses principaux concurrents du juteux marché du transfert d'argent, la filiale du français Orange a longtemps dicté sa loi aux clients qui ont été obligés de supporter des tarifs relativement élevés.
Mais, depuis l’arrivée de Wave, une startup venue de la Silicone Valley, qui appliquait les tarifs les plus bas du marché, les Sénégalais ont basculé vers ce nouveau venu.
Conscient du danger, l’opérateur Orange Money a réajusté ses tarifs, éliminant les frais de dépôt et de retrait, se contentant juste de frais de transferts à 0,8%. Le consommateur qui ne cherche que son intérêt a encore rejoint Orange. Une concurrence qui risque de mener l’un des deux grands à la faillite.
Lire aussi : Vidéo. Niger: florilège de compagnies de transfert d'argent
Les prestataires qui souffrent de ce combat de géants, voient leurs recettes baisser. Mais certains ont un penchant pour l’opérateur français qui leur permet de gagner plus quotidiennement.
Aujourd’hui, au Sénégal, la traditionnelle poste n’attire plus les transferts d’argent. Ce qui explique même les difficultés du service de mandats postaux. La Poste, avec une masse salariale de 18 milliards par mois, n’arrive même plus à faire 8 milliards de recettes mensuelles.