Sénégal: vers une carte de presse nationale pour mettre fin à l'anarchie dans la profession

Le360/Moustapha Cissé

Le 25/05/2021 à 14h56, mis à jour le 25/05/2021 à 14h58

Au Sénégal, le métier de journaliste est envahi de toute part par des personnes qui se proclament de la profession mais qui n’en ont pas la qualification. Les autorités envisagent de mettre en place une carte de presse nationale.

Au pays de Léopold Sédar Senghor, beaucuoup pensent qu'il suffit d'être capable d'écrire un texte avec des phrases correctes pour pouvoir devenir journaliste et intégrer l'une des dizaines de rédactions qui existent, entre presse écrite, sites d'information, voire radios et télévisions.

C’est ainsi que pour assainir le métier, le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a mis en place une commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience. Cette commission va établir la carte nationale de presse pour les journalistes et les techniciens des médias sur la base du Code de la presse, adopté en 2017.

Aujourd’hui, la commission travaille pour fournir des cartes nationales aux professionnels des médias reconnus qui doivent avoir le Bac et être diplômés d’une école de journalisme reconnu par l’Etat ou, au moins avoir la licence et pratiquer pendant une durée minimale de 3 ans. Les journalistes s’en félicitent et trouvent que cela permettra d’assainir le metier.

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 25/05/2021 à 14h56, mis à jour le 25/05/2021 à 14h58