Le vote du projet de loi portant révision de la Constitution, soumis à l’Assemblée nationale par Macky Sall est actuellement sous le feu roulant des critiques des organisations de la société civile sénégalaise.
En effet, certaines d’entre elles dont La Cellule orientation et stratégie (C.O.S/M23), One million march, Forces démocratiques du Sénégal, Vision citoyenne et le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP France Dégage) appellent à un rassemblement devant l’Assemblée nationale pour contester ce texte de loi, qui «révèle de jour en jour des dangers et des pièges immenses pour la démocratie et la paix au Sénégal».
Lire aussi : Sénégal: Macky Sall supprime le poste de Premier ministre
Selon ces organisations de la société civile, qui entendent perturber la plénière de ce samedi 4 mai, «ce projet de loi est moralement indigne, politiquement indigeste et démocratiquement indigne» du pays.
Ils l’ont fait savoir à travers une déclaration commune transmise à la presse. D’ailleurs, une lettre informant le préfet de Dakar de cette manifestation devant l’Assemblée nationale, samedi prochain, à partir de 9 heures, avait été déposée depuis le 29 avril 2019.
Lire aussi : Sénégal: à peine réélu, Macky Sall entame une vaste révision de la Constitution
Ces organisations de la société civile demandent à «tous les démocrates, tous les progressistes, tous les dignes fils et filles du Sénégal à se mobiliser devant l’Assemblée nationale, mais aussi partout ailleurs au Sénégal et dans la diaspora pour dire Non».
Elles précisent également que «ce jeudi 2 mai (...) [ces organisations] attendent l’arrêté préfectoral leur donnant l’autorisation de marcher.
«Cette manifestation est organisée pour dire au Président Macky Sall ainsi qu’à tous ceux qui aspirent à servir le peuple sénégalais (conseillers municipaux, députés, président de la République…) que nous ne pouvons plus accepter que des candidats ne disent pas ce qu’ils vont faire pendant leur campagne électorale et ne fassent pas ce qu’ils ont dit une fois élus», conclut leur communiqué.