Le 3 février 2021, Adja Sarr est allée déposer une plainte contre Ousmane Sonko, député à l'Assemblée nationale sénégalaise et l'affaire fait les choux gras de la presse locale dès le lendemain. Après l'audition de la victime supposée et les confrontations avec les témoins, la gendarmerie a convoquée le mis en cause qui se trouve être le chef de file de l'opposition sénégalaise.
A Dakar, la capitale du pays de la Teranga, peu nombreuses sont les personnes qui pensent qu'Ousmane Sonko est coupable, surtout après la fuite des procès verbaux d'audition qui montrent beaucoup d'incohérence dans l'accusation. En effet, Adja Sarr affirme que Sonko l'aurait menacée avec deux armes en sa possession lors des séances de massage. C'est ce qui aurait permis au député et leader du Parti Pastef-Les Patriotes de la violer à plusieurs reprises.
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Sauf que dans sa première déposition, la supposée victime avait complètement oublié que celui qu'elle accuse d'être son bourreau avait par devers lui des armes pour commettre le viol. Il a fallu qu'un témoin, en l'occurrence Sidy Ahmeth Mbaye, parle de deux armes pour que la victime s'en rappelle subitement lors de leur confrontation. Or, ce témoin en question n'est autre qu'un militant de la mouvance présidentielle, qui se trouve être le neveu d'un des responsables du parti au pouvoir. C'est en effet lui qui affirme avoir suggéré à Adja Sarr de tendre un piège à Sonko pour pouvoir porter plainte contre lui.
De plus, les autres témoins n'ont pas cessé de contredire la victime supposée. En effet, le salon de massage est installée dans un domicile où habite la famille de la propriétaire. Lors des faits supposés, il y avait également une deuxième masseuse qui a pris part à la séance avec le député. C'est vers la fin de la séance que Adja Sarr a demandé à cette dernière de sortir de la salle. Un attitude peu compréhensible pour une personne qui se dit victime de viols répétés. Puisque la présence de la deuxième masseuse l'aurait protégée d'un nouveau viol, mais elle a préféré le contraire.
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En tout cas, les Sénégalais sont de plus en plus nombreux à être convaincus qu'il s'agit d'une cabale du pouvoir contre un opposant trop critique. Il accuse les partisans du président Macky Sall d'avoir ourdi un complot mal ficelé pour se débarrasser d’un adversaire sérieux. Certains vont plus loin et invitent le peuple à sortir de son confort pour dire non à cette forme de dictature qui gagne le champ politique depuis l’élection de Macky Sall en 2012.