Le tribunal «confirme le jugement dans toutes ses dispositions, déboute la partie civile dans toutes ses demandes».
Barthélémy Dias, farouche opposant au pouvoir, est devenu maire de Dakar en février pour le compte d'une coalition nationale conduite par Ousmane Sonko, prétendant déclaré à la présidentielle de 2024.
De nombreux policiers et gendarmes avaient pris position dans et autour du palais. Des véhicules anti-émeutes ont été disposés à différents carrefours de la capitale.
L'édile, élu également député lors des législatives de fin juillet, n'a cessé de crier au procès politique.
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«L'implication majeure, c'est que son mandat de maire n'est pas menacé», a affirmé son avocat, Me Demba Ciré Bathily.
Concernant son mandat de parlementaire, «les implications ne sont pas à l'ordre du jour parce que la décision n'est pas définitive». Son avocat a dit qu'il allait conseiller à son client d'introduire un pourvoi en cassation.
Son procès en appel avait été reporté à de multiples reprises ces dernières années avant de se tenir le 2 mars.
Le parquet général y avait requis cinq ans de prison ferme, une peine qui aurait interrompu la carrière de M. Dias.
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Dias, 46 ans, jugé avec une douzaine d'autres à l'époque, avait été condamné en 2017 à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour «coup mortel» porté en 2011 à Ndiaga Diouf, un lutteur décrit par l'opposition comme un nervi du régime.
Ndiaga Diouf avait été abattu par balle lors de l'assaut donné à la mairie de Mermoz Sacré-Coeur, une des communes constituant la capitale et dont Dias était alors maire, par de supposés sympathisants du Parti démocratique sénégalais, au pouvoir.
Les violences s'étaient produites dans un contexte de contestation grandissante contre une candidature du président sortant Abdoulaye Wade à un troisième mandat en 2012.