Les journalistes qui voulaient assurer une bonne couverture des derniers évènements politiques ont rencontré certaines difficultés. Le 3 mars, alors que l'opposant sénégalais, Ousmane Sonko, se rendait à une convocation pour viol, l'image du préfet de Dakar demandant aux forces de l'ordre de jeter les bombes à gaz lacrymogènes sur ses partisans et sur les journalistes a fait l'objet de vives critiques.
Et tout au long de la crise qui n'a pas encore connu son dénouement final, les femmes et hommes des médias ont été bousculés, certains blessés et d'autres arrêtés.
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De plus deux chaînes de télévisions, Walf tv et Sen tv ont fait l'objet de la suspension de leur signal sur la télévision numérique terrestre et sur le bouquet satellitaire de Canal+Afrique. Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel leur a reproché d'avoir versé de l'huile sur le feu, alors qu'elles se défendent d'avoir simplement montré, en temps réel, la situation sur le terrain.
En tout cas, le secrétaire général du principal syndicat de la presse, le journaliste Bamba Kassé, dénonce ces entraves à l'exercice du métier.