Pour la seconde année consécutive, le mois de Ramadan intervient dans le contexte de la crise sanitaire. Contrairement à celui de l’année dernière, cette année, le mois de jeûne se déroulera dans un contexte de crise économique aigue pour de nombreuses familles sénégalaises. La pandémie du Covid-19 et surtout les restrictions sanitaires imposées par les autorités pour freiner la propagation de la pandémie ont fortement réduit les revenus de plusieurs familles.
Or, au Sénégal comme dans presque tous les pays musulmans, le Ramadan est aujourd’hui synonyme de surconsommation et donc de dépenses supplémentaires. Les dépenses alimentaires sont toutes revues à la hausse durant ce mois.
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Afin qu’il n’y ait pas de pénurie, les marchés sont bien approvisionnés en produits alimentaires très demandés durant ce mois de jeûne, notamment en dattes, sucre, farine, légumes, fruits...
Toutefois, les rares clients rencontrés évoquent les moments difficiles de ces derniers mois de restrictions qui ont fait perdre à beaucoup de Sénégalais leurs maigres revenus.