Après le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus est, au Sénégal, la deuxième forme de cancer la plus observée, mais aussi la plus meurtrière. Une forme de cancer qui pourrait être évitée par un vaccin. Celui-ci semble être méconnu de femmes qui ont recours au "tabac sexuel", un produit aphrodisiaque à insérer dans son vagin.
Ce produit, très apprécié et très répandu, mais aux conséquences potentiellement très dangereuses pour la santé des femmes, est fortement remis en cause par la communauté médicale, à cause de ses effets cancérigènes.
Du fait de dépistages non systématiques, et des difficultés à accéder aux soins, des femmes n'arrivent parfois à l'hôpital qu'à des stades très avancés de la maladie, parfois trop tard pour être efficacement prises en charge.
Lire aussi : Sénégal: un produit aphrodisiaque appelé «tabac sexuel» fait des ravages chez les femmes
Le coût du traitement du cancer du col de l'utérus, qui peut atteindre 2 millions de FCFA (environ 30.000 DH) est également très prohibitif, même si, depuis un an, les soins de chimiothérapie sont gratuits pour les cancers gynécologiques dans le pays.
Un dépistage précoce du cancer du col de l’utérus permet de prévenir une issue fatale à cette maladie. C'est pourquoi des oncologues invitent les femmes à se faire régulièrement dépister.