Lancé par le président Macky Sall pour moderniser les transports, le TER a coûté plus d'un milliard d'euros. Il est censé mettre fin aux bouchons monstres dans la métropole ouest-africaine.
Le train doit relier en une vingtaine de minutes les 36 km séparant Dakar de la ville de Diamniadio, un tronçon sur lequel les usagers perdent habituellement des heures en voiture.
Les trains vont rouler à une vitesse de pointe de 160 km/h et pourront transporter 115.000 personnes par jour, de 05H00 à 22H00, selon les promoteurs. Les rotations seront effectuées par 15 rames de quatre voitures chacune, construites par le groupe français Alstom.
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«Je vous invite à vous approprier le TER et à assurer la sécurité et la propreté», a déclaré Sall à ses concitoyens, "il est dangereux de jeter des instruments métaliques sur les rails».
«Nous devons en faire notre patrimoine pour les générations actuelles et les générations futures», a ajouté le chef de l'Etat qui a annoncé qu'un second tronçon du TER mènerait le train à l'aéroport international Blaise Diagne.
L'ambassadeur de France au Sénégal Philippe Lalliot a déclaré que Paris était prêt à participer à cette deuxième phase du TER, saluant en ce moyen de transport «un instrument efficace au service de la mobilité urbaine».
Les travaux de construction de ce train ont démarré début 2017 et la mise en service a été plusieurs fois reportée.
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La construction du TER et la pose de ses nouveaux rails ont coûté 780 milliards de FCFA (plus de 1,1 milliard d'euros) financés par l'Etat du Sénégal, sur fonds propres et grâce à des prêts - notamment français.
Le TER est un volet du Plan Sénégal Emergent (PSE), un programme de développement initié par le président Sall - au pouvoir depuis 2012 - et censé s'achever à l'horizon 2035.
Il vise à désengorger Dakar, qui concentre sur 0,3% du territoire le cinquième des 17 millions de Sénégalais et la quasi-totalité des activités économiques du pays. Les embouteillages coûtent officiellement à la ville 152 millions d'euros par an.