Plus de motos-taxis dans la capitale sénégalaise, selon l'arrêté du gouverneur de Dakar. Sauf que certains font encore de la résistance et tiennent à préserver leur investissement et leur moyen de subsistance. Mais il sont confrontés à la surveillance de la police de la circulation.
Ces taxis en moto qui, moyennant plusieurs centaines d'euros, ont investi le milieu du transport à deux roues, se comptent par milliers. Des jeunes qui pour la plupart n’avaient aucune perspective d’avenir et qui avaient réussi à trouver un emploi digne, grâce à leur engin de transport.
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Malgré leur résistance, les conducteurs de motos-taxis reconnaissent le manque d’organisateur de leur secteur. Beaucoup d'usagers se sont également plaints d'agressions, ce qui a d'ailleurs été rappelé par le gouverneur de Dakar dans son décret. Il y a également le problème des nombreux accidents que posent ces véhicules à deux roues, qui, pour maximiser leurs revenus, ne respectent ni la limitation de vitesse ni les autres points du code de la route.
Pour le moment, l'interdiction de ce moyen de transport ne concerne que la capitale, Dakar, car les motos-taxis sont encore monnaie courante dans les autres régions du pays, où ils font l’affaire des populations grâce à ses prix jugés abordables par tous.