Laissés à eux-mêmes dans les rues de Dakar, ces fous comme on les appelle, sont les enfants de Hamet Daf. Il les récupère, les lave, les nourrit et essaie de les ramener dans la société. En bref, il leur rend leur dignité.
Seul avec eux, Hamet essaie autant qu’il peut d’assister "ses enfants". Une tâche qui n’est pas facile vu qu’il ne bénéficie d’aucun appui.
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S’occuper de personnes qui ne savent le faire pour elles-mêmes, nécessitent un grand engagement, mais aussi beaucoup de temps. Aujourd’hui, Hamet ne fait plus rien, sinon être au service des malades mentaux.
Cette deuxième chance offerte aux pensionnaires de ce centre leur permet d’exister. Ils pratiquent le sport pour s’amuser. Et, au bout de quelques jours, les malades se sentent mieux, confie Hamet.
Hamet aurait aimer garder ses enfants pour toujours, mais le centre ne dispose pas d’assez de places. Ce qui fait qu’au bout de quelques jours, il les rend à leurs familles, s’il parvient à les retrouver. Mais leur réinsertion répond à un processus bien défini.
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Certains se demandent comment un jeune qui a l’âge de croquer la vie peut perdre son temps avec des malades mentaux, mais Hamet, lui, s’y plait et n’échangerait cette vie pour rien au monde.