«Il y a un joueur qui s’appelle Sadio Mané et il touche par mois ou par semaine plus de 164 millions. Mais écoutez ce qu’il a répondu à un journaliste qui lui demandait comment il peut se permettre d’avoir un téléphone cassé alors qu’il peut s’en acheter un nouveau. Pourquoi tu n’as pas de Ferrari et un jet privé?», c’est le contenu d’une vidéo qui circule depuis vendredi dernier, montrant un imam égyptien citant Sadio Mané comme l'exemple à suivre, dans son sermon du vendredi 24 janvier dernier.
L’imam est revenu sur un entretien accordé par le meilleur joueur africain de l'année 2019 à un journaliste français, qui lui demandait pourquoi il ne voyageait pas en jet privé, comme ses collègues footballeurs.
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L’imam ajoute que Mané a répondu au journaliste qu’«il n’avait pas de temps de se consacrer à ces choses, mais plutôt à construire des hôpitaux pour que les gens puissent se soigner, à construire des mosquées pour les musulmans, et qu’il ne veut pas entendre parler de Ferrari».
L’imam poursuit son sermon en soulignant que «Sadio Mané lui a dit qu’il y a des gens beaucoup plus riches que lui et qui s’occupent d’acheter des Ferrari, mais lui, il s’occupe des gens de son village. Car Sadio Mané a soutenu qu’il donne 60 à 70 euros par famille à la fin du mois».
Enfin, l’imam cite la dernière phrase de Sadio Mané dans cette interview, qui explique au journaliste que «Dieu l’avait choisi parmi tant de gens et sachant d’où il vient, il se doit d’aider les gens», ce qui atteste, selon cet imam, de la foi du footballeur envers Dieu.
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Contrairement à beaucoup d’autres stars du football africains qui gaspillent leur immense fortune glanée sur les terrains de football, jusqu’à parfois devenir pauvre à la fin de leur carrière, Sadio Mané, star sénégalaise du ballon rond, garde les pieds sur terre et n’a pas perdu le sens du partage à l’africaine.
Ainsi, les premiers bénéficiaires de cette solidarité sont bien évidemment ses parents, au sens africain du terme.
Le footballeur a beaucoup investi dans son village. Il a construit un hôpital, une école, un stade, et surtout, il soutient mensuellement les familles de son village, en accordant entre 60 et 70 euros par famille, ce qui permet à ces familles pauvres de subvenir à certains de leurs besoins essentiels.
