Interrogé par un journaliste qui lui demandait s’il connaissait le Raja de Casablanca, Youssoupha Dabo, entraîneur du TFC avait répondu par la négative, en étonnant plus d’un.
Deux semaines après la prouesse d'avoir éliminé les Verts, le jeune, mais non moins expérimenté coach explique pourquoi il a préféré se concentrer sur son match, plutôt que de révéler sa stratégie avant d'affronter le mythique club de la capitale économique marocaine.
Il faut dire que l'histoire du TFC mérite le respect à tous les égards. En effet, ce club de Rufisque, petite ville que les Sénégalais appellent par son nom wolof "Teungueth", n'a été fondé qu'en 2013. C'est donc un miracle et une prouesse sportive, que sept ans plus tard, il ait réussi à aller en phase de groupe de la ligue des champions.
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La performance est d'autant plus louable que Teungueth FC ne dispose que d'un petit budget de 250 millions de FCFA, soit un peu moins de 400.000 euros par an, contre 5 millions d'euros pour le Raja de Casablanca, à titre de comparaison. D'ailleurs, c'est à cause d'un manque de moyens financiers qu'en 2020, alors qu'il était vainqueur de la Coupe du Sénégal, il avait renoncé à participer à la Coupe de CAF.
Evidemment, les éléments s'en sont mêlés pour concrétiser cette qualification, puisque le match retour s'est joué dans une vraie patinoire du fait des fortes pluies qui se sont abattues dans la capitale économique. C'est qui a favorisé le match nul et vierge à l'issue du temps réglementaire et des prolongations. Mais, cela n'ôte en rien le mérite de ce modeste club dont les joueurs ont fait preuve d'un fort mental qui leur a permis de marquer à trois reprises lors des tirs au but, contre un seul pour les Verts.
