Un calme loin d’inquiéter les acteurs de la filière, assurés qu’ils sont que des dizaines de milliers de moutons destinés au rituel sacrifice célébrant l’Aïd al-Adha débarqueront à Nouakchott par camions gros porteurs venant de différentes régions à quelques jours de la fête.
Deux vendeurs de bétail connaissant parfaitement les règles de fonctionnement et les pratiques dans le milieu en témoignent pour L360Afrique.
Lire aussi : A l’approche de l’Aïd el-Fitr: pas de ruée sur les moutons en Mauritanie
Pour Thierno Mahaimid, «l’hivernage a été généreux. L’aliment du bétail est disponible en abondance. Les moutons sont également disponibles en quantité suffisante, se trouvent pour le moment dans les régions de l’intérieur et seront convoyés vers Nouakchott quelques jours avant la fête. Cependant, pour les prix en perspective de la fête, les moutons de sacrifice seront chers, car en Mauritanie, une fois que les prix montent, ils ne redescendent plus».
Ahmed Soueidi, également vendeur de moutons explique que «les moutons sont trop chers actuellement, avec un prix variant de 4.000 à 4.500, 7.000 voire même 8.000 ouguiyas. Le marché ne permet pas une importante marge bénéficiaire pour les vendeurs. Le résultat de cette situation est une désaffection de nos collègues, dont certains sont devenus pêcheurs ou mareyeurs, alors que d’autres se sont tournés vers l’extraction aurifère».
