Le directeur général de la protection civile Abdel Aziz Bio Djibril a indiqué mardi au média privé Bip Radio que les recherches avaient permis de sortir «23 corps» en remontant le bus de l’eau puis «trois autres» lors de patrouilles sur le fleuve Ouémé.
Une personne décédée avait déjà été repêchée dimanche et neuf rescapés avaient été hospitalisés dans un état stable.
Un agent de la protection civile ayant requis l’anonymat a confirmé ce bilan à l’AFP et précisé que les fouilles se poursuivaient pour retrouver 16 disparus.
Le quotidien public «La Nation» a également donné dans son édition de mardi un bilan provisoire de 27 morts, dont trois enfants.
«Le bus est tombé directement dans l’eau mais n’a pas été immergé de suite, toutes les personnes qui pouvaient se sont débattues pour sortir de l’eau. Les personnes qui ne savent pas nager et qui ont tenté de sortir se sont certainement noyées (...) les corps ont du aller un peu plus loin», a déclaré M. Bio Djibril à Bip Radio.
L’accident a eu lieu sur la Route nationale inter-Etats n°2 qui traverse tout le Bénin, de sa capitale économique Cotonou (sud) à Malanville, localité frontalière avec le Niger, au nord.
Le bus, qui transportait 52 passagers au moment de l’accident, était parti de Lomé, capitale du Togo, et était exploité par la compagnie STM, l’une des principales sociétés d’autocar en Afrique de l’Ouest, opérant dans plusieurs pays de la sous-région, qui a présenté dimanche ses condoléances aux familles des victimes.
Dimanche soir, le ministre de l’Intérieur Alassane Seïdou avait affirmé que «tous les moyens» étaient déployés pour retrouver les disparus.