Parmi les 6.596 femmes interrogées, la grande majorité a déclaré se sentir «en danger» ou «totalement en danger» dans diverses situations quotidiennes au sein des différentes provinces du pays, souligne l’étude effectuée par la compagnie d’assurance 1st For Women.
Elle note que 61% de l’échantillon affirme avoir déjà été victime d’un crime, dont un vol par effraction (32%), un vol de téléphone portable (24%), un vol de sac à main (13%), une violence basée sur le genre (6%), ou un enlèvement (5%).
La présidente de 1st For Women Insurance, Seugnette van Wyngaard, a déclaré que l’indice reflète uniquement les crimes qui ont été signalés et la perception qu’ont les femmes de leur sécurité dans leur province, ce qui donne une image incomplète de ce fléau.
Elle a ajouté que la province du Cap-Occidental (sud-ouest) se classe au bas de l’indice de sécurité avec un score de 37,47 sur 100, car elle enregistre le plus grand nombre de crimes violents signalés pour 100.000 habitants.
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Les fléaux de la violence à l’égard des femmes et des féminicides continuent de gangrener la Nation arc-en-ciel, où la criminalité ne cesse de s’aggraver dans un contexte de crise économique aiguë.
Selon les derniers chiffres du Service de police sud-africain (SAPS), plus de 1.100 femmes ont été assassinées entre octobre et décembre 2023, soit une hausse de 3,1% par rapport à la même période de l’année précédente.
L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus dangereux au monde. La criminalité continue de s’y aggraver, avec un taux de meurtres, attaques à main armée, enlèvements, viols et autres crimes supérieur à la majorité des autres pays du monde.