«Certains foyers ont été maîtrisés, tandis que l’extinction d’autres feux se poursuit», a précisé la Protection civile dans un communiqué diffusé dans l’après-midi.
Les feux violents ont menacé plusieurs villages de la zone de Tipaza située à 70 kilomètres à l’ouest de la capitale, provoquant «une nuit d’enfer» pour les habitants, mis à l’abri dans des écoles et des foyers de jeunes, selon des médias locaux, qui se sont étonnés d’un tel phénomène au mois de novembre.
D’après la Protection civile, près de 300 pompiers sont mobilisés ainsi que d’importants moyens matériels dont deux bombardiers d’eau d’une capacité de 12.000 litres chacun.
Le nord de l’Algérie connaît ces derniers jours des températures supérieures aux normales saisonnières, pratiquement au niveau de celles connues en été.
Les incendies, qui se sont déclenchés à une distance de 20 à 40 kilomètres de célèbres ruines antiques, ont rapidement progressé, attisés par des rafales dépassant les 60 km/h.
«Les foyers d’incendie qui se sont déclarés jeudi dans les communes de Beni Mileuk, Larhat, Messelmoun et Hadjret Ennous, ont été maîtrisés, ce qui a permis de sécuriser les zones habitées et de contenir la propagation des flammes», a déclaré Brahim Khouas, directeur local de la Protection civile.
«Les opérations de contrôle et d’extinction se poursuivent», a-t-il ajouté.
Le ministère de la Santé a indiqué vendredi qu’«aucune victime n’(était) à déplorer jusqu’à présent».
Le Premier ministre Sifi Ghrieb s’est rendu dans la nuit de jeudi à vendredi dans la région de Tipaza et a promis «un accompagnement (des familles) pour surmonter la situation difficile causée par les incendies».
Les incendies sont fréquents en été dans le nord de l’Algérie où se concentrent les massifs forestiers du pays, mais bien plus inhabituels pendant l’automne.
Ces dernières années, ils se sont intensifiés à cause de périodes de sécheresse et fortes chaleurs liées au réchauffement climatique.
