«Ces pratiques mortelles continuent de faire de nombreuses victimes, suscitant une profonde préoccupation au sein des autorités provinciales», a déclaré la présidente de la commune de Muinha, Luzia Filemone.
Elle a expliqué que les communautés locales y recourent lors de désaccords entre les familles, notamment lorsqu’un membre du village est mort dans des circonstances suspectes.
«Pour prouver la culpabilité de l’accusé, les habitants se rendent à un présumé guérisseur qui force le mis en cause à boire un liquide à base d’herbes, appelé Mbulungo, provoquant souvent sa mort par empoisonnement», a-t-elle précisé.
La responsable a signalé que le dernier incident s’est produit en février dernier dans la localité d’Ombala de Tchonga, où 12 personnes ont bu le poison, dont trois en sont mortes le même jour.
Par ailleurs, Mme Filemone a fait savoir que pour lutter contre cette pratique, les autorités locales ont lancé plusieurs campagnes de sensibilisation auprès des communautés locales, déplorant qu’il existe encore une forte résistance de la part de nombreuses familles.