Angui Edwige, l’ambassadrice de la beauté ivoirienne à Casablanca

Angui Edwige dans un des ses salons
Le 02/12/2023 à 16h30

VidéoDepuis plus de huit ans, Angui Edwige, une Ivoirienne évoluant dans le monde de l’esthétisme, incarne dans la métropole marocaine, Casablanca, la beauté de son pays natal. Avec ses deux salons situés dans le prestigieux centre commercial Twins Center de la ville blanche, celle que ses clientes appellent Zenab, est l’exemple type d’une intégration réussie.

Zenab nous a donné rendez-vous dans un lieu très connu de la métropole, le Twins Center de Casablanca. Pour aller à sa rencontre, il faut monter quelques escaliers et prendre de la hauteur. Arrivé au deuxième étage du prestigieux centre commercial, situé dans le quartier huppé du Maarif, nous trouvons la maitresse des lieux très occupées avec son téléphone portable.

Angui Edwige, son vrai nom, finit par laisser de côté les affaires pour nous accorder un peu de son temps. Place alors aux confessions.

«Je suis Ivorienne, je vis au Maroc depuis plus de huit ans», se présente d’emblée la dame venue au Maroc pour rejoindre sa sœur avant de prendre ses marques. Une ascension rapide qui ne s’est pas faite sans sacrifices. «Au début, je travaillais avec ma sœur mais comme elle n’est plus là, je m’occupe désormais toute seule des affaires ici au Centre», poursuit la patronne qui emploie une dizaine de salariées dans ses deux salons.

Elle doit son succès à une stratégie marketing basique mais qui a prouvé toute son efficacité, le bouche-à-oreille. «A chaque fois qu’une cliente vient chez nous et qu’elle repart satisfaite, elle nous ramène souvent d’autres clientes. Nous misons sur la qualité de service pour attirer le maximum de personnes dans nos salons», se vante l’Ivorienne.

Avec des tarifs allant de 50 à 300 dirhams, soit entre 3.000 et 18.000 FCFA environ, elle accueille jusqu’à 15 clientes par jour... même quand les affaires tournent au ralenti.

Bien intégrée au Maroc, la Subsaharienne demeure cependant très attachée à sa Côte d’Ivoire natale. «Dans un proche avenir, je pourrais rentrer chez moi en Côte d’Ivoire et faire agrandir la petite affaire que j’ai déjà implantée à Abidjan. Après tout, on a toujours un meilleur accueil chez soi», confie celle qu’on nomme communément Zenab.

Pour ses sœurs du continent qui veulent percer dans le milieu de l’esthétique, elle tient à donner de précieux conseils, à commencer par le travail bien fait, la discipline et la détermination. Angui, une belle histoire d’intégration qui n’a pas fini de s’écrire.

Par Khadim Mbaye
Le 02/12/2023 à 16h30