La fête de Tabaski est derrière nous. De nombreux vendeurs de moutons ont la gueule de bois à cause des nombreux invendus. La cherté des moutons et le faible pouvoir d’achat des populations, durement affectées par la crise, ont entrainé des méventes chez les vendeurs.
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Les moutons étaient vendus entre 40.000 et 400 000 fcfa (entre 60 et 600 euros). Vu la situation économique du pays, les citoyens pensent les éleveurs devraient réduire cette année les prix du mouton pour que les musulmans, qui ont un faible pouvoir d’achat, puissent honorer le sacrifice d’Abraham.
Seulement, les éleveurs estiment qu’ils ne pouvaient pas proposer des prix moindres, les coûts des aliments étant très élevés auxquels se sont greffés ceux du transport et les tracasseries routières. Conséquence, plusieurs familles ont préféré cotiser pour s’acheter un bœuf, à la place des moutons.