Du 27 au 29 novembre 2024, onze pays d’Afrique et d’ailleurs se sont rassemblés à Abidjan dans le cadre du 5ème Congrès africain du tourisme médical pour poser les jalons d’une nouvelle ère du tourisme médical pour le continent à travers des panels, de communications de haut niveau, de rencontres BtoB, de stands d’expositions, le tout agrémenté d’un circuit touristique…
Le World Economic Forum positionne la Côte d’Ivoire en 2ème place des économies africaines qui favorisent le plus le développement du tourisme entre 2019 et 2024. Le foot a également apporté sa contribution.
«La Côte d’Ivoire à travers sa stratégie nationale ”Sublime Côte d’Ivoire” fait du tourisme médical un volet clé de l’action gouvernemental. Nous saisissons cette opportunité pour rappeler l’engagement du gouvernement à accompagner plus efficacement l’action médicale pour faire de la terre d’Eburnie, une terre médicale, une terre où le tourisme et la santé se conjuguent au pluriel en synergie» a déclaré Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des loisirs.
Et ce ne sont pas les atouts qui manquent au pays classé au 3ème rang des pays africains pour le tourisme d’affaires, attirant environ 2 millions de touristes chaque année. L’organisation de la dernière Coupe d’Afrique des nations a donné une fort belle image de ce pays ouest-africain. «Le rapport du World Economic Forum publié en mai 2024 positionne la Côte d’Ivoire en 2ème place des économies africaines qui favorisent le plus le développement du secteur touristique et des voyages pour la période 2019-2024. En outre, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2024), ayant attiré 1,5 million de visiteurs, a d’ailleurs renforcé l’image de la Côte d’Ivoire comme un hub régional du tourisme d’affaires et commercial» rapporte Business France, une structure née de la fusion d’Ubifrance et de l’Agence française pour les investissements internationaux.
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C’est donc dans ce contexte que se tient à Abidjan le 5ème Congrès africain du tourisme médical qui permet également de promouvoir les infrastructures et services médicaux spécialisés des pays participants, avec un objectif clé: attirer une clientèle internationale et positionner l’Afrique comme une destination incontournable pour le tourisme médical. La Côte d’Ivoire, hôte de cette édition, souhaite ainsi se démarquer par ses avancées en matière d’équipements hospitaliers et de spécialités médicales.
«Je suis persuadé que ces trois jours travaux de réflexion des uns et des autres permettront concrétiser notre rêve commun: celui de faire d’Abidjan un hub médical au profit de notre belle région», a exprimé Siandou Fofana.
Tenu autour du thème «Coopération et investissements dans le secteur de la santé en Afrique», l’AMTC offre une tribune exclusive pour discuter des avancées et des défis du tourisme médical en Afrique et dans le monde, favorisant ainsi la collaboration entre les acteurs clés du secteur. Avec des sessions informatives, des débats stimulants et des opportunités de réseautage, le Congrès Africain du Tourisme Médical joue un rôle crucial dans la promotion de l’excellence, du partage des connaissances et du renforcement des liens internationaux dans le domaine du tourisme médical sur le continent africain.
Cette rencontre de premier plan qui se tenait depuis sa création en 2019, en Tunisie, s’est déplacée pour la première fois dans un pays subsaharien notamment en Côte d’Ivoire affirmant son ambition de leadership dans le secteur médical africain et renforcer son image de destination touristique moderne et dynamique...
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«Pour les pays africains, un tel événement représente un moment exceptionnel pour réfléchir à des approches intégrées, renforcer nos capacités et attirer des investissements nécessaires pour améliorer la qualité et l’accessibilité des soin», renchérit Joseph Boguifo, président de la Fédération ouest africaine du secteur privé de la santé (FOAPS). Selon lui, «le tourisme médical, en particulier, constitue une chance unique de mettre en lumière nos infrastructures de pointe et nos talents locaux, tout en stimulant le développement économique, social, et renforcer des liens de nos nations».
