Bamako s’est vidée. Destination: le bonheur de partager la Tabaski avec la famille

Un flux de voyageurs dans une des gares de Bamako.

Le 06/06/2025 à 10h49

VidéoSans que toute la famille ne soit réunie, la Tabaski ne saurait être une fête complète. Alors, de nombreux Bamakois ont plié bagages et rejoint leurs villages, laissant une capitale vide de ses habitants.

«Mes parents vivent au village pas loin de Koutiala. Comme c’est la Tabaski, j’ai pris toute ma famille pour aller faire la fête avec eux». Comme Aboubacar Ballo, de nombreux habitants de Bamako ont quitté la capitale pour passer la fête à l’intérieur du pays, dans leurs villages.

Abdoul Kader Simpara, un passager en partance vers l’intérieur du pays, explique que «dès mon jeune âge j’ai pris l’habitude de rejoindre ma famille pour célébrer la fête. C’est une tradition à laquelle je tiens».

Pour faire face à cet afflux de voyageurs, certaines compagnies de transport se sont préparées à ce rush depuis plus d’un mois. En dépit des mesures prises, les transporteurs sont dépassés.

Certaines compagnies ont affrété, chaque jour, plus de 20 cars au départ de Bamako. Mais la pression est montée de plusieurs crans à l’approche de la Tabaski, célébrée ce vendredi 6 juin. Voulant certainement passer ces jours exceptionnels en famille, certains transporteurs ont baissé le rideau et fermé les guichets à 48 heures de la fête.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 06/06/2025 à 10h49