Entre vie chère et situation socio-politique tendue, les fêtes de fin d’année semblent susciter plus enthousiastes que d’habitude. Cependant, ce n’est pas encore l’affluence dans les boutiques. Aurélie, responsable d’une surface commerciale, est impatiente de vendre ses lots de jouets et d’articles de décoration.
«Nous attendons l’affluence. Il nous faudra beaucoup de clients pour pouvoir écouler ces stocks et commencer la nouvelle année en bonne santé», espère-t-elle.
Crèches de Noël, figurines, sapin, boules de Noël, jeux de lumière et autres accessoires jonchent les rues. À des prix compétitifs, les vendeurs espèrent accueillir suffisamment de monde pour faire de bonnes recettes. Pour sa part, Gnoumou, un marchand de sapins, se dit déjà satisfait de ses premiers clients. «Les clients viennent. Ils demandent à avoir une idée des prix des gadgets et repartent. Il peut se trouver que certains d’entre eux reviennent. D’autres s’arrêtent et achètent sans trop discuter», se réconforte Gnoumou.
Et les idées ne manquent pas face aux réticences du marché. Abdoul Fayçal a une nouvelle fois enfilé son costume de Père Noël pour des ventes flashs de jouets. «Le marché commence par petites touches. Les Burkinabè se remettent à acheter. Ils sont pour le moment timides, mais nous espérons que ça ira mieux», espère Sawadogo Abdoul Faycal, converti en Père Noël de circonstance.
Malgré l’inflation, nombreux sont les parents qui entendent faire plaisir à leurs proches. Par contre, certains confient qu’ils préfèrent faire des économies.