Pour un enfant en détresse ou personne en situation de précarité avancée, l’orphelinat ou tout autre lieu d’accueil était la destination indiquée. Dans ces structures d’accueil, les biens mis à la disposition des pensionnaires proviennent globalement des dons que reçoivent les promoteurs de la part de particuliers.
Seulement, depuis quelques temps, les critiques fusent quant à la gestion harmonieuse des biens reçus dans certains orphelinats.
Une âme sensible que nous avons rencontrée à la Poste centrale de Yaoundé nous a confié que: «J’avais l’habitude d’aller donner des denrées alimentaires dans un orphelinat de Douala, jusqu’au jour où j’ai surpris son promoteur en train de les revendre à ses voisins. Je vous jure que j’ai été vraiment choqué. Depuis ce jour, je ne fais plus confiance aux responsables d’orphelinats».
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Plus loin c’est une dame qui nous a fait cette confidence: «Généralement lorsqu’un orphelinat va recevoir les dons en nature comme des vêtements, les denrées alimentaires et les produits de première nécessité, son promoteur fait venir les membres de sa famille qui recevront ces dons en lieu et place des vrais orphelins».
En outre, ce sont aussi certains de ces promoteurs qui sont régulièrement accusés de trafic d’enfants au Cameroun.
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Ces faits sont lamentablement décriés dans la société au point où plusieurs citoyens proposent que les pouvoirs publics cessent de délivrer des agréments aux particuliers pour l’ouverture d’orphelinats.
L’Etat gagnerait vraiment à y faire appliquer ses mesures de contrôle afin de dépoussiérer ce secteur des brebis galeuses.