Depuis plusieurs semaines, emprunter l’une des principales routes de Kaloum, le quartier des affaires de Conakry, relève du véritable parcours du combattant. Des travaux sont en cours et une déviation a été instaurée pour permettre aux usagers de circuler. Malgré ces mesures, les habitants continuent de dénoncer des conditions de circulation particulièrement difficiles, regrette Mohamed Lamine Nabé, habitant du quartier.
«Franchement, c’est crevant. Pour quitter sa maison et se rendre à son lieu de travail, il faut des heures entières. Nous lançons un appel au gouvernement pour qu’il fasse quelque chose dans les meilleurs délais, pour nous, c’est important».
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Les embouteillages sont devenus quotidiens et la circulation de plus en plus pénible, déplore Mohamed Oularé, motard. «C’est le centre-ville autour duquel s’organisent les différentes activités. Il me semble que l’État n’a pas pris en considération la particularité de ce quartier. Ça nous fatigue énormément, surtout avec les policiers qui peuvent saisir votre moto et l’envoyer à la fourrière».
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Face à ces désagréments, les usagers réclament des solutions durables et une supervision rigoureuse des travaux engagés.
Abdourahmane Diallo, enseignant, insiste sur la responsabilité des autorités. «Ç’est insoutenable et c’est de la responsabilité du gouvernement et non de la population. On lui demande de veiller au bon déroulement des travaux car sans route, il n’y a pas de développement. Pour venir en ville, il faut une, deux voire trois heures vu l’état de la route».
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Même avec la déviation mise en place et le chantier en cours, la situation demeure pénible pour les habitants et les usagers, soulignant l’urgence d’achever rapidement les travaux afin que cette zone stratégique du cœur économique de Conakry retrouve enfin sa fluidité.
