Conçue par une startup camerounaise: Sipoh, l’application mobile et intelligente qui permet de sauver des vies

Le 24/05/2025 à 09h51

VidéoUn groupe de jeunes universitaires a crée une application pour lutter contre l’insécurité qui sévit dans les grandes villes du pays. En cas de danger, Sipoh permet aux personnes en situation de vulnérabilité d’envoyer des messages vocaux ou écrits géolocalisés aux forces de l’ordre qui peuvent alors intervenir avec célérité.

Dans son souci de contribuer à améliorer la sécurité, de jeunes entrepreneurs passionnés de technologie ont mis au point une application mobile et intelligente à l’usage de personnes vulnérables et qui peuvent se trouver dans une situation critique. «L‘application permet aux utilisateurs d’envoyer des alertes géolocalisées en cas de danger, d’enregistrer des preuves audio, et d’être suivis en temps réel par leurs proches ou par les autorités» expliquent les concepteurs.

Une Telle application vient d’être conçue par un groupe d’étudiants camerounais. Ces jeunes l’ont dénommée Sipoh.

Le dispositif est intégré dans un accessoire discret, comme un bijou, un vêtement ou un sac à main, déclenchable manuellement ou automatiquement grâce à l’intelligence artificielle.

Ghislain Bella Mboutou, l’un des concepteurs, en dit plus «Sipoh vous donne deux options, l’une mécanique, l’autre vocale. Grâce à cette dernière, l’utilisateur peut envoyer un message vocal qui sera automatiquement envoyé aux personnes ciblées. La connexion passe par un GPS permettant une géolocalisation fluide et rapide».

À Yaoundé, le groupe des jeunes étudiants est régulièrement invité à partager sa création avec les pouvoirs publics.

Les derniers tests ont été concluants lors d’une exposition de meilleures innovations tenue le mois dernier dans la capitale politique. Les premiers dispositifs conçus sont déjà opérationnels.

Sipoh a pour objectif de réduire le nombre de cas d’insécurité dans les grandes villes du pays et aussi d’apporter son appui aux personnes victimes des malaises pouvant leur coûter la vie.

Par Jean-Paul Mbia (Yaounde, correspondance)
Le 24/05/2025 à 09h51