Sur l’esplanade de 15.000 m², La Porte du Millénaire fait 16,5 m de hauteur. Composé de trois portes symboliques, le monument est entouré de baobabs offerts par le roi saoudien Fahd ben Abdelaziz Al Saoud. Au gré des années, cette œuvre urbaine est devenue le lieu privilégié des promeneurs et visiteurs.
M. Diallo, passant, explique sa présence dans ce lieu emblématique «je suis venu me détendre. C’est un endroit agréable, en contact direct avec la mer, où l’on observe les vagues tout en profitant de la brise.»
Ahma Mbacké Ba, gérant du parking souligne que «La Porte du Millénaire, place mythique entourée de services et de commerces, accueille chaque jour des visiteurs curieux, tandis que d’autres, comme moi, gagnons notre journée grâce au va-et-vient des passants.»
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«Certains viennent faire de l’exercice physique, courir puis se reposer. C’est un espace en plein air, accessible et sécurisé à certaines heures», soulige pour sa part Talla Ndoye, sportif.
Derrière ces usages variés, un même message revient avec insistance: préserver la Porte du Millénaire.
Habitants et habitués redoutent une privatisation qui les priverait d’une partie du littoral, déjà fortement convoité. Ils s’inquiètent également de l’état du monument, vieillissant et en dégradation, qui nécessite une réhabilitation pour éviter qu’il ne devienne un refuge indésirable.
«Il ne faut surtout pas que les autorités songent à le transformer en hôtel ou autre. C’est un endroit accessible à tous, et privatiser le lieu voudrait dire qu’on n’aurait plus accès à cette partie du littoral», avance M. Diallo.
Ahma Mbacké Ba explique que «le monument commence à se dégrader. Il ne faut surtout pas le laisser ainsi. Sa réhabilitation est impérative.»
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Érigée pour symboliser l’entrée du continent africain dans une ère de progrès et d’espérance, La Porte du Millénaire demeure un espace de vie et d’histoire à préserver, non seulement pour sa dimension patrimoniale, mais aussi pour sa place dans le quotidien des Dakarois.
