Avant l’avènement du Bus Rapid Transit 100% électrique, les autocars communément appelés «Tata» assuraient une grande partie du transport en commun à Dakar. Aujourd’hui, ils se voient délaissés de plus en plus au profit du BRT. En plus du confort et de la régularité, le BRT apporte une solution durable à la congestion routière et à la pollution de l’air dans Dakar.
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Ancien chauffeur de bus Tata, El Hadj Demba Diène est désormais conducteur de BRT. Une fonction qui demande bien plus qu’une simple formation dans les garages traditionnels.
Sur la question de la concurrence, les avis divergent. Si Adama estime que les Sénégalais aiment la nouveauté et le modernisme, El Hadj pense que chaque type de transport a sa propre clientèle.
Il faut dire que certains comportements des chauffeurs de bus Tata ne séduisaient pas les usagers. Des aspects qu’il faudrait revoir, selon Adama.
Le BRT, géré par l’État du Sénégal, offre certains avantages à ses employés qui, en plus de leur salaire mensuel, bénéficient d’une prise en charge médicale et peuvent prétendre à un crédit bancaire. Les usagers, quant à eux, préfèrent le BRT sans hésiter, même si les tarifs sont jugés un peu excessifs.
Avec un linéaire de 18,3 kilomètres jalonnés de 23 stations et traversant 14 communes, le BRT est censé réduire la durée du voyage entre Guédiawaye et Dakar. Le coût du BRT s’élève à 640 millions d’euros, dont 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers. Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé.