Découvrez l’aigre-doux du tamarin, ce fruit tropical qui fait partie du quotidien des Burkinabè

Le tamarin, fruit tropical, fait partie du quotidien des Burkinabè

Le 04/03/2024 à 11h32

VidéoLe tamarin occupe une place importante dans le quotidien des Burkinabè. Mélangé à du jus ou mis dans du thé, ce fruit à la chair acidulée est régulièrement consommé, pour le plaisir ses vertus médicinales.

Riche en antioxydants alimentaires, le tamarin est recommandé pour renforcer l’efficacité des défenses immunitaires naturelles de l’organisme humain. Ce fruit de saison est très prisé au Burkina, notamment pour ses vertus médicales.

«Nous nous approvisionnons dans les villages. Nous vendons aux prix de détail et de gros. Un petit sac de tamarin coûte 20.000 francs, un grand sac de fruits non pelés coûte de 30 à 35.000 francs», explique Asseta Tapsoba, vendeuse de légumineuses.

Pour tirer le meilleur parti des bienfaits du fruit, les Burkinabè le consomment habituellement lors des repas, dans la préparation de jus locaux et, plus fréquemment, dans le thé. Ils attribuent à ce fruit, une gousse qui renferme une pulpe comestible, un effet laxatif quand il est consommé régulièrement. Les brûlures d’estomac seraient également calmées par le tamarin.

«De nombreuses personnes l’utilisent contre la constipation et pour faciliter la digestion. Les clients en demandent tellement que certains sont déçus quand le tamarin vient à manquer», relève Fulbert Kpodo, propriétaire d’un kiosque à café.

Très répandu en Afrique, le tamarin provient d’u arbre, le tamarinier qui pousse également dans d’autres régions tropicales, dont l’Inde.

Par Jean Paul Windpanga Ouédraogo (Ouagadougou, correspondance)
Le 04/03/2024 à 11h32