Si l’objectif du président Abdoulaye Wade était atteint, le Sénégal disposerait aujourd’hui de plusieurs milliers de bassins de rétention, à raison d’un par village ou commune. Cette ambition, exprimée en 2006, n’a pu être exaucée.
Aujourd’hui, seules quelques communes sont dotées de tels dispositifs, utiles à court terme. Mais, au fil des années, ils sont pour la plupart devenus de vraies bombes écologiques. L’eau stagnante constitue, en effet, un milieu favorable à l’apparition d’une multitude de bactéries, deviennent un repaire d’insectes nuisibles et se remplissent de déchets.
Lire aussi : Tchad: alerte sur la montée rapide des fleuves Chari et Logone
Même que des jeunes se sont noyés dans ces bassins censés canaliser les eaux de pluie vers la mer. Les moustiques se développent et causent des maladies, notamment le paludisme. Pire encore, des serpents venimeux y ont élu domicile.
Alors, les habitants des localités qui ont leur leur territoire de tels bassins de rétention veulent qu’ils soient régulièrement entretenus mais aussi couverts pour réduire les risques.