«Les opérations de secours se poursuivent» et «les habitants creusent principalement à mains nues ou avec des pelles faute d’autres options», écrit le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). «Le bilan devrait augmenter jusqu’à hauteur des 500 morts, selon les informations communiquées par les autorités locales», ajoute-t-il.
Dans un entretien mercredi avec la BBC, le patron de l’Ocha en Ethiopie, Paul Handley, expliquait que l’acheminement de «matériel lourd d’excavation dans la zone», «isolée et montagneuse», était «un défi, particulièrement en raison de l’état des routes».
Selon des journalistes de l’AFP sur place, la route d’accès au site de la catastrophe est non bitumée sur plusieurs dizaines de kilomètres.
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«Le gouvernement éthiopien, avec les autorités régionales et locales, termine un plan d’évacuation» de plus de 15.500 personnes qui vivent aux alentours dans des zones «comportant un risque élevé de nouveaux glissements de terrain et devant être évacuées immédiatement», poursuit l’Ocha.
Parmi elles figurent «au moins 1.320 enfants de moins de cinq ans et 5.293 femmes enceintes et allaitantes».
La catastrophe est survenue dans le kebele (plus petite division administrative) de Kencho Shacha Gozdi, zone rurale et vallonnée à quelque 480 km et plus de dix heures de route d’Addis Abeba, la capitale fédérale.
De fortes et longues précipitations y sont tombées dimanche soir. Un glissement de terrain a touché plusieurs habitations lundi matin, avant qu’un autre n’engloutissent les nombreux habitants accourus pour porter secours.