Des aides en espèce et nature, qui prennent souvent la forme d’un soutien moral affluent pour soulager les nombreuses victimes de l’explosion de Kaloum.
Tous les Guinéens ont les yeux et l’esprit rivés sur la mosquée Fayçal et le Palais du peuple, sites dédiés à la réception des dons.
Lire aussi : Guinée: l’explosion d’un dépôt de carburant à Conakry fait planer le risque d’une crise énergétique
Sur place, c’est une véritable marrée humaine, entre donateurs et volontaires, qui s’est ruée vers ces lieux. Chacun fait de son mieux pour apporter son soutien, à l’image de Fodé Moussa Keita, responsable dans une entreprise locale, venu offrir des denrées. «Nous sommes venus apporter notre soutien et notre assistance à la communauté de Kaloum. Nous avons apporté quelques denrées alimentaires, des produits laitiers et de l’eau».
Les clivages et guéguerres politiques mis de côté, ce drame permet de voir une autre facette de la Guinée, positive et conciliante. C’est cette image qui fait le bonheur de Lanfia Kouyate: «Ici, il n’y a pas de Peul, pas de Malinké, pas plus de Soussous... C’est vraiment la même famille. Il est vrai que nous avons mal aujourd’hui, mais je suis content parce que ce que je vois là ici me rend heureux».
Des sinistrés ayant passé des moments difficiles se disent réconfortés par cette solidarité des Guinéens. A noter que des personnes de bonne volonté continuent, trois jours après le drame, d’apporter divers équipements et des vivres aux sinistrés. Il s’agit, dans la plupart des cas, des produits de première nécessité: couvertures, habits, boissons, pain, lait, eau..
Dans la nuit de dimanche à lundi, le souffle de l’explosion et l’incendie qui a suivi dans la zone portuaire de Kaloum, le quartier administratif et des affaires de Conakry, ont provoqué d’importants dégâts matériels et mis à l’arrêt l’économie. Le bilan de l’explosion et de l’incendie du principal dépôt de carburant de Guinée est passé de 14 à 18 morts mardi soi