Environ 6,7 millions d’électeurs sur les 14,5 millions d’habitants que compte le pays, sont appelés aux urnes ce dimanche 21 septembre.
Le général Mamadi Doumbouya, qui dirige le pays depuis le coup d’Etat de 2021, s’était engagé à rendre le pouvoir aux civils à l’issue d’une transition qui doit s’achever avec une élection présidentielle prévue en décembre prochain.
En attendant, la fin de la campagne pour le référendum constitutionnel a confirmé une réalité que beaucoup observateurs avaient déjà relevée dès les premiers jours: le camp du “Oui” a mené la campagne de bout en bout, avec une forte mobilisation sur tout le territoire national.
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À Conakry, des meetings géants ont rythmé les dernières journées, réunissant responsables politiques, autorités locales et militants venus témoigner leur adhésion au projet soumis à référendum.
Dans les régions, le constat était le même, confie Tiguidanké Bah, militant, «processions, animations culturelles et caravanes motorisées affichaient massivement les couleurs du Oui. La campagne se passe très bien. Nous avons une mobilisation totale sur toute l’étendue du territoire. J’ai fait beaucoup de sous préfectures et préfectures, et partout où je suis passé, il y a engouement pour le Oui bien qu’il y ait certains qui se sont exprimés contre».
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Pour beaucoup, ce référendum aura surtout été un plébiscite annoncé pour le “Oui”, dans un contexte marqué par l’absence de véritable confrontation d’idées. Le citoyen, Mamadou Aliou Diallo, n’a pas pris part à la campagne mais se dit favorable au projet de Constitution «je n’ai pas fait campagne parce que je n’ai pas eu le temps ... mais je suis heureux de voir que de nombreux citoyens guinéens l’aient fait en faveur du Oui. Attendons dimanche pour aller matérialiser tout ça dans les urnes».
Les autorités ont assuré que tout est prêt pour le scrutin du dimanche ... la disponibilité du matériel, le déploiement des agents et la sécurisation des bureaux de vote.